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Sid-Ahmed Ghozali « Les causes endogènes et exogènes des révoltes arabes »

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Intervention de Sid-Ahmed Ghozali, lors du Colloque CIGPA : Cinq ans après le « printemps arabe »  Bilan sécuritaire, économique et géopolitique. Comment faire face au péril global du terrorisme ?», organisé par Le Centre International de Géopolitique et de Prospective Analytique (CIGPA)

Samedi 7 mai 2016 à la Sorbonne, Paris.

 

Sid-Ahmed Ghozali est né le 31 mars 1937 à Tighenif (Algérie). Après de brillantes études, il sort ingénieur de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris. Dès l’indépendance algérienne, il a été conseiller sur les questions énergétiques et industrielles. Nommé en 1962 directeur central de l’énergie, il a été ensuite le plus jeune PDG de la Sonatrach de 1966 à 1979, qu’il quitte en y laissant un effectif de 120 000 employés.

Il a occupé plusieurs postes ministériels, notamment celui de l’Energie et des Industries Pétrochimiques (1977- 1979), celui des Finances (1988-1989) et celui des Affaires étrangères (1989-1991). Chef de la diplomatie algérienne, il a affronté la crise du Golfe (1991), positivement contribué aux Accords de Taïef qui ont mis fin à la guerre civile au Liban, et mené les négociations avec la Tunisie, le Maroc, la Libye et la Mauritanie pour créer l’Union du Maghreb Arabe (UMA). De juin 1991 à juillet 1992, il est Chef du Gouvernement sous la présidence de Chedli Bendjedid et doit affronter la situation décisive que traverse alors l’Algérie face au péril islamiste.

Il a eu la charge immense d’organiser les premières élections législatives pluralistes de 1991, et à faire face à la démission du président de la République à la suite de l’arrêt du processus électoral justifié par les déclarations et les positions extrémistes et périlleuses du FIS. Comme membre du Haut Conseil de Sécurité, ce démocrate convaincu devait concilier ces trois exigences : la légalité, la liberté et la sécurité. Il quitte le HCR pour devenir l’ambassadeur d’Algérie en France (1992 à 1994). Depuis mai 2000, il est président du Front Démocratique (FD) qu’il a lancé avec 150 cofondateurs et 10000 militants. Il participe aux élections présidentielles de 1999 et, en tant que chef du Front Démocratique, aux élections présidentielles de 2004. Dernier ouvrage paru, « Question d’Etat », éd. Casbah, 2009.

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