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Comité de parrainage

Mario Suarez
Ancien Président du Portugal
Mário Soares, est un homme d’État portugais, Président de la République portugaise de 1986 à 1996. Diplômé d’histoire, de philosophie et de droit de l’université de Lisbonne, il devient professeur d’université en 1957. Il est arrêté plusieurs fois à cause de ses activités d’opposants au régime dictatorial de Salazar. Il a participé au Mouvement pour l’unité nationale contre le fascisme et le Mouvement pour l’unité démocratique. En 1968, il est arrêté par la police secrète du régime (PIDE) et est condamné au bannissement sur une île dans Golfe de Guinée. Exilé en France en 1970, il devient enseignant à la Sorbonne puis à l’université de Rennes, et rejoint un mouvement portugais en exil, l’Action socialiste portugaise, qui deviendra le Parti Socialiste en avril 1973 dont il assurera le secrétariat général. A la suite de la révolution des œillets en avril 1974, il rentre de son exil et est nommé au sein du gouvernement provisoire ministre chargé d’organiser l’indépendance des colonies, puis en 1975, ministre des Affaires étrangères. A la suite des premières élections démocratiques d’avril 1976, il devient Premier ministre et dirige les deux premiers gouvernements constitutionnels jusqu’à sa démission en août 1978. Il dirige de 1978 à 1983 le 9ème gouvernement constitutionnel et négocie les conditions de l’adhésion de son pays dans la Communauté économique européenne. Il accomplit deux mandats (1986-1996) comme Président du Portugal. Mario Soares est le premier chef d’État civil depuis soixante ans. Dans cette fonction dont la principale prérogative est de veiller sur les institutions, Soares promeut les droits de l’homme au Portugal et dans le monde. 

Abdou Diouf
Ancien Président du Sénégal
Abdou Diouf est un homme d’Etat sénégalais, Président du Sénégal de 1981 à 2000. Après ses études de droit à Dakar puis à Paris, il entame à l’âge de 25 ans sa carrière de haut fonctionnaire en assumant successivement les postes de Directeur de la Coopération technique internationale, de Secrétaire général du ministère de la Défense. Directeur de Cabinet du Président Léopold Sédar Senghor en 1963, il est nommé en 1964 Secrétaire général de la Présidence de la République du Sénégal. Il devient ensuite ministre du Plan et de l’Industrie de 1968 à 1970. Il est désigné Premier ministre en 1970. Abdou Diouf accède à la présidence de la République en janvier 1981, à la suite de la démission du Président Senghor. Il est reconduit dans ses fonctions lors des élections de 1983, 1988 et 1993. Lors des élections présidentielles de mars 2000, il cède sa place à Abdoulaye Wade. Réformateur et démocrate, son passage à la tête de l’Etat a marqué le pays par sa politique d’ouverture au multipartisme et la  libéralisation graduelle de l’économie. Il a aussi activement contribué à faire entendre la voix du Sénégal dans le monde en luttant pour une plus grande unité africaine. En 2002, il a été élu Secrétaire général de la Francophonie lors du Sommet de Beyrouth. Entré en fonction en 2003, il sera réélu une première fois en 2006, par les chefs d’État et de gouvernement réunis lors du Sommet de Bucarest, puis une seconde fois, en 2010, au Sommet de Montreux.
Ely Ould Mohamed Vall
Ancien Président de Mauritanie

Homme d’Etat mauritanien, ancien Président de Mauritanie de 2005 à 2007. Après ses études supérieures au Maroc, à l’Académie royale militaire de Meknès, il obtient une licence en droit et entame sa carrière militaire qui le mènera du commandement d’unités d’élites en pleine guerre du Sahara jusqu’à la direction de la Sûreté de l’Etat (DGSN), poste qu’il occupera de 1987 à 2005, date à laquelle (août 2005) il renverse le régime de Maaouiya Ould Taya, avec un très large soutien de la population mauritanienne, et constitue le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD). Si beaucoup d’autres militaires africains profitent du pouvoir pour installer une nouvelle dictature, Ely Ould Mohamed Vall s’empresse au contraire d’instaurer un véritable climat de confiance et de réformes fondamentales qui vont arracher la Mauritanie au népotisme et à la corruption pour l’installer dans un processus démocratique considéré à tort comme irréversible. En 2005, il a trouvé la Mauritanie au bord de la faillite économique et de l’implosion sociale. Il a d’abord déclaré une amnistie générale suivie d’une réconciliation nationale en ouvrant le dialogue avec tous les partis d’opposition ainsi qu’avec la société civile. Sa principale réforme politique a été la révision de la constitution dans laquelle le mandat présidentiel a été réduit de 6 à 5 ans et limité à deux mandats maximum. Sous l’égide de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et d’observateurs étrangers, des élections législatives et municipales consensuelles, puis des élections présidentielles et transparentes ont permis à la Mauritanie, pour la première fois de son histoire, d’avoir un régime parfaitement démocratique. Sur le plan économique, Ely Ould Mohamed Vall a réussi à redresser la situation en stimulant les investissements proprement mauritaniens ou étrangers et à obtenir des instances internationales l’effacement d’une dette de plus de 800 millions de dollars. Mais voilà qu’en 2008, un coup de force a remis en suspend ce processus démocratique et supprimé l’Etat de droit. Il vit aujourd’hui en Mauritanie où il s’oppose sans concession au régime du général – président Mohamed Ould Abdel Aziz qui, lors d’une rebellion en 2008 contre le régime légal et démocratiquement élu, mit fin à cette expérience inédite dans ce pays et même dans l’ensemble des pays du monde arabe et africain.

Sid-Ahmed Ghozali
Ancien Premier-ministre d’Algérie
Sid-Ahmed Ghozali est un homme d’Etat algérien, Premier-ministre de 1991 à 1992. Après de brillantes études, il sort ingénieur de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris. Dès l’indépendance algérienne, il est nommé en 1962 directeur central de l’énergie. Il a été ensuite le plus jeune PDG de la Sonatrach de 1966 à 1979. Il a occupé plusieurs postes ministériels, notamment celui de l’Energie et des Industries Pétrochimiques (1977- 1979), celui des Finances (1988-1989) et celui des Affaires étrangères (1989-1991). Chef de la diplomatie algérienne, il a affronté la crise du Golfe (1991), positivement contribué aux Accords de Taïef qui ont mis fin à la guerre civile au Liban, et mené les négociations avec la Tunisie, le Maroc, la Libye et la Mauritanie pour créer l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Chef du Gouvernement (1991-1992) sous la présidence de Chedli Bendjedid, il doit affronter la situation décisive que traverse alors l’Algérie face au péril islamiste. Il a eu la charge immense d’organiser les premières élections législatives pluralistes de 1991, et à faire face à la démission du président de la République à la suite de l’arrêt du processus électoral justifié par les positions extrémistes du FIS. Comme membre du Haut Conseil de Sécurité, il devait concilier ces trois exigences : la légalité, la liberté et la sécurité. Il quitte le HCR pour devenir l’ambassadeur d’Algérie en France (1992 à 1994). Depuis mai 2000, il est président du Front Démocratique (FD). Il participe aux élections présidentielles de 1999 et à celles de 2004. Dernier ouvrage paru, « Question d’Etat », éd. Casbah, 2009.Bendjedid
Hamed Karoui
Ancien Premier-ministre de Tunisie

Homme politique et médecin tunisien, Hamed Karoui a été Premier ministre de 1989 à 1999. Il est entré au gouvernement en prenant la tête du ministère de la Jeunesse et des Sports du 7 avril 1986 au 27 octobre 1987. Après l’arrivée du nouveau président Ben Ali, le 7 novembre 1987, il est nommé ministre délégué auprès du Premier ministre en tant que directeur du PSD, puis ministre de la Justice le 24 juillet 1988. Il conserve ce portefeuille jusqu’à sa nomination en tant que Premier ministre le 27 septembre 1989. Sous son premier-ministère, la Tunisie a entamé ses plus grandes réformes structurelles et réalisé d’importantes performances économiques et sociales. Il est actuellement le président d’un parti politique néo-destourien.

Charles Millon
Ancien ministre de la Défense, France
Après de brillantes études de droit et d’économie à l’Université de Lyon, Charles Millon est élu maire de Belley en mars 1977 à l’âge de 32 ans. Plus tard, il est élu député de l’Ain en tant que candidat de l’UDF et il siège à l’Assemblée sous les couleurs de ce parti jusqu’en 1995. Vice-président de l’Assemblée nationale de 1986 à 1988, puis Président du conseil régional de la région Rhône-Alpes (1988-1999), il préside le groupe parlementaire de l’UDF à l’Assemblée nationale (1989-1995). Il devient Ministre de la Défense des gouvernements Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin de 1995 à 1997, sous la présidence de Jacques Chirac. En 2003, il est nommé représentant permanent à Rome auprès de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). En 2007, il rejoint le très influent Institut Thomas More, un think tank européen basé à Bruxelles. Charles Million est considéré comme l’un des meilleurs spécialiste de l’Afrique.
François Terré
Juriste et Académicien
François Terré est aujourd’hui le plus illustre penseur du droit en France et peut-être même dans le monde. Considéré comme étant le dernier des Mohicans après la disparition de Jean Carbonnier, Michel Villey, Henri Mazeaud et Robert Le Balle, François Terré est Président de l’Académie depuis 2008 et Membre, depuis 1995, du prestigieux Institut de France (Académie des sciences morales et politiques), section « Législation, droit public et jurisprudence ». Agrégé de droit privé et de sciences criminelles, docteur en droit et licencié de Lettres, il a d’abord été avocat à la cour d’Appel de Paris (1954-1957). Mais c’est dans l’enseignement supérieur qu’il a fait toute sa carrière : à la faculté de droit du Cambodge (1957-1959), à la faculté de Strasbourg (1959-1963), à Lille (1963-1968), à Nanterre (1968-1969) et surtout à Paris II-Assas (1969-2005). Parallèlement avec son activité professorale, il a été (1960-1967) conseiller juridique du Garde des Sceaux du Général de Gaulle, Jean Foyer, et membre de la commission de réforme du Code de procédure civile. En 1967, il refuse l’offre de Marie-France Garaud d’entrer en politique. Auteur de plusieurs précis Dalloz de référence, notamment «  Les grands Arrêts de la jurisprudence civile », il a dirigé au sein de l’Institut de France le groupe de travail qui a abouti en 2008 à une série de propositions pour une réforme du droit des obligations. Ces autres travaux ont conduit à l’ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 portant réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations. François Terré a inspiré plusieurs Codes civils de pays africains et asiatiques. 

 

Tahar Belkhodja
Ancien ministre de l’Intérieur, Tunisie
Diplômé de l’École coloniale d’agriculture de Tunis, il est élu secrétaire général de l’Union générale des étudiants de Tunisie pour deux mandats, d’août 1957 à août 1959.Il occupe par la suite plusieurs fonctions politiques et diplomatiques. Directeur général de la sûreté nationale et membre du bureau politique du Parti socialiste destourien, il dirige plusieurs ministères sous le régime du président Habib Bourguiba dont il était très proche : Agriculture ( juin 1969- novembre 1970), Jeunesse et Sports (novembre 1970-octobre 1971), Intérieur (mars 1973-décembre 1977) et Information (décembre 1980-juin 1983).

Vittorio Craxi
Ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Italie
Diplômé en sciences politiques et Secrétaire du Parti Socialiste Italien, Vittorio Craxi a été membre du Parlement (Député) lors de la quatorzième législature, membre de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des députés, élus dans la circonscription électorale de Trapani en Sicile. En 2001, il a été le fondateur et le président du Nouveau Parti socialiste italien (NPSI). De 2006 à 2008, il a été nommé membre du gouvernement Romano Prodi en tant que Secrétaire d’État aux Affaires Étrangères.

 

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