Accueil / Vidéos / Printemps arabe / Kamel Morjane « Les limites du binôme autoritarisme politique/libéralisme économique »

Kamel Morjane « Les limites du binôme autoritarisme politique/libéralisme économique »

Publié le

Intervention de Kamel Morjane, lors du Colloque CIGPA : Cinq ans après le « printemps arabe »  Bilan sécuritaire, économique et géopolitique. Comment faire face au péril global du terrorisme ?», organisé par Le Centre International de Géopolitique et de Prospective Analytique (CIGPA).

Samedi 7 mai 2016 à la Sorbonne, Paris

Kamel Morjane est né le 9 mai 1948 à Hammam-Sousse (Tunisie). Après l’obtention de sa maîtrise en droit public de la faculté de droit de Tunis et de son diplôme de l’École Nationale d’Administration de Tunis, il complète sa formation universitaire à l’Institut de Hautes Etudes Internationales de Genève (IUHEI), ainsi qu’à l’Université du Wisconsin et de l’Académie de droit international de La Haye. En 1977, il intègre le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR). Haut fonctionnaire onusien, il a entamé sa carrière internationale en 1977, à Djibouti, comme directeur du bureau régional du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).

Ses différentes affectations le conduiront au Caire, à Genève et au Kurdistan irakien. Il a dirigé la mission des Nations-Unies en République démocratique du Congo (Monuc) entre 1999 et 2001. En mai 2005, il brigue la présidence du HCR, organisation dont il connaissait tous les rouages. Battu, sur le fil, par l’ancien Premier ministre portugais António Guterres, il a été à deux doigts de devenir le premier représentant d’un pays du Sud à accéder à cette prestigieuse fonction. Après une brillante carrière au sein des Nations-Unies, notamment auprès de Kofi Annan, il est nommé, en 1996, Ambassadeur représentant permanent de la Tunisie auprès de cette instance internationale à Genève.

Ministre de la Défense de 2005 à 2010, il prend ensuite le portefeuille des Affaires étrangères jusqu’à la révolte sociale de 2011. De 2009 à 2010, ce démocrate au parcours onusien était pressenti par les médias occidentaux et arabes pour succèder au président Ben Ali.

Peu de temps après la révolte sociale de 2011, il démissionne de son poste de ministre des Affaires étrangères pour se consacrer à la création du parti Al-Moubadara (L’initiative) qui devait rassembler tous les anciens cadres de l’Etat et du RCD. Président d’Al-Moubadara, il a mené campagne pour son lors des élections d’octobre 2011, et il s’est présenté aux élections présidentielles de 2014.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top